Watch me burn.
***En fait il y a des jours à se claquer la tête contre un mur en espèrant tout oublier jusqu'au plus petit souvenir insipide pour tout recommencer à zéro, tout recommencer mais en mieux, beaucoup mieux. Mon oral? haha. Sur 14 textes que j'ai révisés, y'en a un sur lequel j'ai pas su faire une analyse complète avec un plan et tout et tout, et c'est sur celui-là que je suis tombée, un extrait des Mots de Sartre, avec en problèmatique "Pourquoi peut-on parler d'une véritable initiation aux livres concernant Sartre enfant?", je vais sûrement paraître très conne mais je n'ai pas compris la question, j'ai fait du à peu près, à l'entretien j'ai parlé de Simone de Beauvoir quand elle m'a demandé si j'avais lu d'autres autobiographies, et puis d'autres trucs, mais au moins j'avais l'air intéressée, c'est peut être déjà ça de gagné. Et putain, j'ai vraiment passé beaucoup trop de temps là dessus, à réviser, à y croire même, je regrette, regrette regrette putain ce que j'ai mal à la tête. Je suis sortie de la salle, j'aurais voulu tomber dans les bras de quelqu'un mais le couloir était désert, ça m'a fait tellement mal au coeur de ne voir personne pour m'attendre, juste pour le geste, même si je sais que je ne suis redevable de personne, même si je sais que je n'ai pas le mérite de me faire attendre dans un couloir à la sortie de mes oraux de français, c'est désastreux l'effet que ça peut produire l'échec sur moi. (ué je sais je devrais attendre la note mais y'a que là que j'peux dire ce que je pense réellement). Puis, putain, je devrai songer à avoir une vie, un jour, je veux dire, arrêter de m'enfermer chez moi pour travailler ou rêvasser à la fenêtre, sortir, et ne plus faire figuration ou élément de déco au lycée, m'intégrer, être autre chose qu'une... connasse de bonne copine. (putain ué, exister, ça ça a toujours été mon rêve inaccessible, encore plus inaccessible que réussir. ) Et toutes mes copines ou presque sont casées. Et le type que j'aime bien ne m'a pas accordé un regard, tout à l'heure. |
